martes, 14 de mayo de 2013

"La maison ou j'ai grandi". Françoise Hardy

Françoise Hardy





Letra: 


Quand je me tourne vers mes souvenirs
Je revois la maison où j'ai grandi.
Il me revient des tas de choses
Je vois des roses dans un jardin.
Là où vivaient des arbres, maintenant
La ville est là
Et la maison, les fleurs que j'aimais tant
N'existent plus.

Ils savaient rire, tous mes amis
Ils savaient si bien partager mes jeux
Mais tout doit finir pourtant dans la vie
Et j'ai dû partir, les larmes aux yeux.
Mes amis me demandaient : "Pourquoi pleurer ?
Découvrir le monde vaut mieux que rester.
Tu trouveras toutes les choses qu'ici
On ne voit pas
Toute une ville qui s'endort la nuit
Dans la lumière."

Quand j'ai quitté ce coin de mon enfance
Je savais déjà que j'y laissais mon cœur.
Tous mes amis, oui, enviaient ma chance
bonheur
A l'insouciance qui les faisait rire
Et il me semble que je m'entends leur dire :
"Je reviendrai un jour, un beau matin
Parmi vos rires
Oui, je prendrai un jour le premier train
Du souvenir."

Le temps a passé et me revoilà
Cherchant en vain la maison que j'aimais.
Où sont les pierres et où sont les roses
Toutes ces choses auxquelles je tenais ?
D'elles et de mes amis plus une trace
D'autres gens, d'autres maisons ont volé leurs places.
Là où vivaient des arbres, maintenant
La ville est là
Et la maison, où est-elle, la maison
Où j'ai grandi ?
Je ne sais pas où est ma maison
La maison où j'ai grandi.
Où est ma maison ?
Qui sait où est ma maison ?
Ma maison, où est ma maison ?

Traducción:

Cuando me vuelvo hacia mis recuerdos
Veo nuevamente la casa en la que he crecido
Y me vienen otra vez montones de cosas
Veo rosas en un jardín
Allí donde vivían árboles, ahora está la ciudad
Y la casa, las flores que me gustaban tanto, ya no existen

Sabían reír, todos mis amigos
Sabían tan bien compartir mis juegos
Pero todo tiene que acabar sin embargo en la vida
Y tuve que irme, las lágrimas a los ojos
Mis amigos me preguntaban: ‘’¿Por qué llorar?
Descubrir mundo es mejor que quedarse
Encontrarás todas las cosas que aquí no se ven
Toda una ciudad que se duerme, la noche en la luz’’

Cuando abandoné ese rincón de mi infancia
Sabía ya que allí dejaba mi corazón
Todos mis amigos envidiaban mi suerte
Pero yo, yo aún pienso en su felicidad
En la despreocupación que les hacía reír
Y me parece que me oigo diciéndoles:
‘’vendré un día, una buena mañana a compartir vuestras risas
Sí, cogeré un día el primer tren del recuerdo’’

el tiempo ha pasado y me veo de Nuevo
buscando en vano la casa que me gustaba
¿Dónde están las piedras, y dónde están las rosas
Todas esas cosas a las cuales tenía cariño?
De ellas y de mis amigos, más un rastro
Otra gente, otras casas han robado sus plazas
Allí, donde vivían árboles, ahora está la ciudad
Y la casa, ¿dónde está la casa en la que crecí?
No sé dónde está mi casa, la casa en la que crecí
¿Dónde está mi casa? ¿Quién sabe dónde está mi casa?
Mi casa, ¿dónde está mi casa?